" L'attachement est une absurdité, une incitation à la douleur. Les êtres s'attachent et deviennent dépendants les uns des autres à tel point que lorsque l'un vient à partir, le monde s'écroule autour de l'autre . "
Fils aîné d'une fratrie de deux enfants, Massen eut ainsi la chance d'évoluer dans famille particulièrement aisée au pleins coeur de la jolie-ville Russe qu'est St Petersbourg. Alors qu'il avait la chance de vivre dans un environnement propice à la réussite, le russe ne reçut cependant pas autant d'attention qu'un enfant devrait avoir de ses parents. Fils, d'une directrice d'une prestigieuse école de ballet et d'un célèbre directeur d'une chaîne télévisée, l'enfance du jeune-homme se retrouva souvent compromises entre les allées-et-retours de ses Géniteurs.D'ailleurs Elyas est probablement dans l’incapacité même d'évoquer le moindre souvenir familiale en leur compagnie. Son enfance s'est ainsi malheureusement résumé à l'amour de sa tante, une jeune-femme charmante qui ne pouvait cependant guère remplacer les géniteurs de Massen dans le coeur du jeune-homme. Bien qu'il n'en ait jamais réellement parlé, et que rare était les fois où le brun s'attarder sur l'absence de ses géniteurs, Massen éprouva un réel manque à l'intérieur de lui même. Un sentiment d'incompréhension pour un jeune-homme qui finit par forger ce qu'il est devenu aujourd'hui. Un petit garçon qui se croyait invisible aux yeux de ses géniteurs, tellement transparent qu'il s'acharnait inlassablement à commettre les pires bêtises, des conneries parfois exaspérantes dans l'espoir que ses géniteurs s'attardent enfin chez eux.L'appel désespéré d'un petit garçon.Éduqué dans les manières de l'art Britannique, au vu de ses origines, le jeune-homme fut longtemps bercé dans cette culture de vie qui instaure le thé et un comportement toujours dît irréprochable dont les écarts de conduite sont peu tolérés. Autant dire que les déboires du britannique ne fut guère apprécié par ses géniteurs. Contrairement à sa cadette, enfant modèle, Massen refusait fermement d'appliquer les ordres comme un véritable petit mouton, il s'acharnait à vouloir exister aux yeux de ses parents, à être différent pour qu'on le remarque enfin. D'ailleurs, ce n'est probablement pas une coïncidence si le jeune-homme à vu le jour lors du solstice d'hivers. Là où un manteau blanc recouvre la moindre parcelle de terre, où le froid vient à se frayer un chemin entre les mailles de laine pour effleurer votre peau d'un souffle hivernal. Personne n'échappe au froid, on y est contraint, on le subit malgré nos efforts. Le destin avait certainement prédit les évènements, les étoiles inscrites dans le ciel auraient probablement put envisager les bouleversements psychologiques qu'aurait eut à subir le jeune-homme. Malheureusement, les aléas de la vie ne laisse rien au hasard, les évènements déboulent, sans rien laisser de leur passage.Et alors qu'il revenait enfin dans la maison familiale aprés un long séjour dans un pensionnat russe, le jeune-homme fut rattraper par les évènements de la vie, par un accident de voiture, une collision trop importante pour n’épargner personne.


Puisant sa force dans l'écriture ayant pour but de canaliser sa colère,  le jeune-homme réussit au fil des années à lutter contre le désespoir ressentie lors de la perte de sa génitrice. Certes, le jeune-homme ne s'en détacherait probablement jamais.Nous ne pouvons jamais oublié la perte d'un être aimé, néanmoins rebondir aprés cela est un pas en avant qu'à sut parfaitement exécuter le jeune-homme sans jamais effacé le souvenir de sa chère mère. Se fut cet évènement qui forgea cette carapace autour du jeune-homme, un masque fermement scellé où les larmes semblent inexistantes. C'est probablement la mort de sa génitrice, le passé du jeune-homme qui finit par rapprocher Massen de la seule et véritable personne qui demeure au prés de lui. Sa cadette, une jeune-femme qu'il aime sans pour autant l'avouer, aprés tout, il demeure inlassablement ce jeune-homme qui fuit l'attachement comme un homme fuirait la peste.Malheureusement les évènements passés sommeillent fermement dans l'esprit du brun. Solitaire depuis la mort de sa génitrice, le jeune-homme semble ainsi pleinement insensible au charme de nombreuses des demoiselles qui se pavanent devant lui . Renfermé sur lui-même, l'unique médicament qu'il reçut au fil du temps fut la nicotine, l'alcool, autant de ressources illégales pour une évasion sans fin. On ne peut pas vivre avec un tel fardeau sur les épaules, on ne peut pas faire abstraction d'un tel drame sans perdre pied. Cette tragèdie demeure dans l'esprit du brun, elle le consume de l'intérieur, le dévore par petits bouts sans qu'il ne puisse se confier à quiconque.Un drame soigneusement enfouie au plus profond de son être qui ne cesse de sommeiller à l'intérieur de lui. Massen est hanté par les remords de l'impuissance, par cette impression déstabilisante d'être "fragilisé de l'intérieur" . C'est probablement pour ces raisons-ci que le russe est devenu un tel addict à toutes ces substances. La vision du jeune-homme à elle-aussi évoluée suite aux évènements passé en effet, le brun c'est mit en retrait de tout autres sentiments d'attachement lié à quiconque. "Aujourd'hui c'est chacun sa gueule et j't'emmerde. " Voici la première réplique qui viendrait en tête au jeune-homme si on lui demandait ce qu'il pense de cette socièté qui l'entoure. Massen n'eut d'ailleurs qu'une seule et véritable petite amie. Un seul et véritable coups de coeur qu'il abandonna du jours au lendemain sans véritable explication deux jours aprés le décés de sa génitrice.  Massen fuit réellement l'amour comme on fuirait la peste. Autant dire que ce nouveau départ,cette arrivée en Angleterre est un moyen pour le brun de revenir dans la masse, d'être un vulgaire journaliste plongé dans la débauche sans que personne n'est connaissance de son passé. Être un homme quelconque,voilà ce qui redonne un nouveau souffle au jeune-homme et par la même occasion lui offre la possibilité d'enfouir un peu plus son mal-être sans devoir avouer quoi que ce soit à quiconque.

Et puis, il y a eut cette jeune-femme.A t-il réellement l'apparence de ces Naïves adolescentes, celles qui se nourissent de romans et de comédies romantiques et qui peuvent créer un épilogue entier sur l'Amour, l'amour avec un grand A. Sur toute la magie qu'à orchestrer Shakespeare, dans Roméo et Juliette.Elles vous direz à quel point le coup de foudre fait rêver, qu'il traverse les époques en délivrant à chaque fois au lecteur un même sentiment. Roméo et Juliette nous font rêver, ils nous plongent dans l'espoir de vivre une relation aussi fusionnelle que fut leurs. Ce n'est qu'un mythe, mais beaucoup de gens vivent d'amours et d'eaux fraîches, non ? De l'eau a coulé sous les ponts depuis l'idéologie trés "idyllique" sur cette question et Massen et loin d'être avide de sentiments. A ses yeux l'amour n'est qu'un sentiment absurde qui pousse l'être humain à se détruire. L'auto-destruction à petit feu, une mort lente et douce, celle qui vous consume de l'intérieur jusqu'à vous tuer entièrement. D'abord mentalement, puis physiquement.Roméo et Juliette ne sont que deux pions au service de l'Amour qui les vends à la Mort. Ce sont deux personnes fébriles qui ont cru en l'Amour, s'y sont consacrés corps et âmes avant de mourir, d'une façon ou d'une autre. Autant dire qu'ils ne l'inspirent aucunement, à force d'expériences personnelles il a put relire Shakespeare et y comprendre l'imbécilité humaine à se livrer à ce sentiment. L'amour n'est au fond  qu'un vulgaire sentiment créer par la race-humaine pour en venir à sa propre destruction. Se livrer à ce sentiment, s'autoriser à s'ouvrir aveuglement à une personne nous pré-destine à la tristesse, à succomber à une mort lente et douloureuse.Massen se refuse d'aimer, c'est égoïste, il le sait, mais qu'importe, probablement même un acte de rebellion pour refuser de tomber dans les idioties de la race humaine. Mais qu'importe, la douleur infligée par la perte est bien trop intense. Et puis l'autre a débarqué dans sa vie, plus Massen y pense et plus il se répète que jamais il n'aurait dû m'approcher de celle-ci, il aurait dut continuer son chemin, ne pas jouer à ce petit jeu vicieux du chat et de la souris.Massen la haît, demeure le pire des crétins envers cette demoiselle dans l'espoir qu'elle l'abandonne comme à sut le faire toutes les personnes avant elle. Pourtant, si elle venait à l'abandonner le jeune-Londonien aurait probablement tout perdu, à croire qu'elle est beaucoup plus qu'un "jeu" à ses yeux.