⊱ Hôpital de Doolin, Irlande. Une journée comme les autres, des médecins et des infirmières qui courent dans tous les sens, des malades qui attendent dans la salle d’attentes, ou aux urgences. Dans un couloir d’un service spécial, des cris et des pleurs de douleurs raisonnent, et trois enfants qui courent de partout sous la responsabilité de deux personnes âgées. « Elle est ou Maman, pépé ?! » Résonnais la voix d’un petit garçon, « Elle est en train de donner naissance à votre petite-sœur, et papa est avec elle ! » && après cette révélation, les trois enfants repartir jouer et mettre de l’animation dans le service. Un peu plus loin, dans une salle d’accouchement. « Allez-y madame, poussez ! C’est presque fini ! C’est bien, continuez ! Les épaules sont passées, c’est bien… » Voici les mots que hurlait le médecin accompagné de sage-femme à une jeune femme, qui arrachait des cris tout en écrasant la main de l’homme qui l’accompagnait. Des cris se firent à nouveau entendre, des petits cris innocents, et un soupir de soulagement se fit entendre dans toute l’assemblée. « Félicitations, c’est une fille » Les médecins firent les ’vérifications’ d’usage, poids, taille etc. et donnèrent l’enfant à sa mère. « Bienvenue ma chérie. » Après quelques heures, des infirmières entrèrent dans la chambre de la nouvelle mère, le bébé dormait tranquillement, il y avait le père et trois autres enfants, un petit garçon et deux petites filles. Une grande blonde demanda si les parents avaient choisi un prénom. « Abigail-Maureen Siofra. » On apprit par la suite que Abigail était le prénom de la grand-mère maternelle et que Maureen était le prénom de la grand-mère paternelle. ⊱ 21 Juin 1994
« Joyeux Anniversaire ma puce ! » La voix d’un homme d’âge mûre raisonnait dans les oreilles de la petite fille tandis que les rayons du soleil s’infiltraient déjà dans la pièce. La petite blondinette, se réveillais, alors que trois bruits sourd éclatèrent dans sa chambre « JOYEUX ANNIVERSAIRE GAMINE ! » Ses deux sœurs et son frère entrèrent avec perte et fracas dans la chambre en sautant de partout, et sautant sur le lit de leur sœur. La petite fille de huit ans rigolait sous leurs bêtises et sous leurs cris. La journée continua sous les applaudissements, les cris et les rires de sa famille et de ses amis. « Ma puce, Maman n’as pas pu être là mais elle t’a envoyé ça » Siofra s’installai sur le canapé pendant que son père appuyais sur le lecteur VHS. Un message vidéo de sa mère défilait, cette dernière s’excusais d’être présente à cause de son travail et lui souhaitait un bon anniversaire avant de lui demander de passer la tête par la fenêtre pour découvrir son cadeau. La vidéo se termina et elle vit, une ombre derrière la fenêtre. En s’approchant elle vit un cheval, elle courut dans les bras de son père. A huit ans, elle ne pouvait se douter que c’était une compensation pour leur absence à cause de leur travail, mais après tout, elle s’en fichait. Après avoir joué avec son cheval, elle monta dans sa chambre « Kieran ?! Tu viens me faire un câlin ?! » Son frère passait devant la chambre et vient lui faire un bisou et un câlin. Ces deux-là sont inséparables. Malgré leur différence d’âge, huit ans, la petite blondinette se sent bien plus proche de son frère que des jumelles, Ailish et Cathleen avec qui elle n’a que quatre ans d’écart.
La petite Siofra à bien grandit lorsqu’on la retrouve en train de fouiner dans son grenier, elle a quatorze ans. Elle fouille dans les cartons qu’elle avait faits lorsqu’elle déménageait. « Eh Soooo ! » La brunette fit un sacré bond à l’entente de la voix de son frère « Putain, tu m’a fait peur ! » Lâcha-t-elle « Qu’est-ce que tu fais là ?! » Elle s’assit sur un carton avec un album sur les genoux, son frère s’installa près d’elle. Les deux commencèrent à feuilleter l’album de famille « Cette photo serai parfaite, tu ne penses pas ?! » Elle passa un doigt sur cette photo, et souri au souvenir de cette journée. « J’en aurais voulu une ou il souriait. » lança t’elle tristement. Les pages tournent et tournent encore, « Celle-ci ?! » Son grand-père, tout sourire, jouait au golf, son jeu de prédilection « Elle sera parfaite So ! » Son frère la pris dans ses bras, et Siofra resserra son étreinte. Demain aurait lieu l’enterrement de son grand-père, elle était très proche de lui et était encore secouer par sa dernière journée. Elle l’avait passé avec lui et Eclair. D’après les médecins, il n’aurait pu avoir la plus belle mort, auprès des gens qu’il aimait, sans la voir venir. N’empêche qu’à présent elle allait se retrouvé seule avec sa grand-mère. Ses parents étant toujours absent, son frère lui étant à Lighfield pour finir ses études, et les jumelles parti quelque part en Espagne pour leurs études aussi, dans l’une des plus grand écoles d’art d’Europe. La cérémonie avait été réussi, tout le monde le connaissait à Doolin, il y habitait depuis toujours comme ses ancêtres. Plusieurs générations s’était déjà succéder dans la ville anglaise. La famille O’connor faisait partie des familles fondatrices. Siofra avait passé sa journée à sourire à faire comme si tout allait bien, mais se retrouvé seule le lendemain la hantait.
« Putain, tu peux pas faire attention, idiot ! » Il pleuvait ce soir-là, et Siofra courait pour rentrer chez elle. Comme d’habitude, elle avait passé sa soirée à se balader n’arrivant pas à dormir. C’était bientôt la rentrée et ça allait faire un an qu’elle était seule avec sa grand-mère. Elle n’avait presque plus de nouvelles de son frère qui était mobilisé par ses études, sans parler de ses sœurs. Même si elle n’avait jamais été très proche d’elles, elle aimait avoir de leurs nouvelles. Le pire s’était son frère, mais elle avait au moins un SMS de lui par jour, ou un mail. Mais toujours très court. Elle savait qu’en plus de ses études, il avait rencontré une fille, ou peut-être même plusieurs. Elle ne leurs en voulaient pas. « C’est toi qui pourrait faire attention ! Tu n’es pas seule en ville ! » D’habitude à cette heure-ci il n’y a personne dans les rues de la ville, elle scruta simplement son interlocuteur en le dévisageant. « Si tu pouvais me laisser passer, ça serait cool ! » Lâchait-elle sèchement. « Viens prendre un café t’es trempé, t’attendra avec moi que la pluie se calme ! » En tournant la tête, elle remarqua le café qui était toujours ouvert malgré l’heure tardive, et malgré les signaux de son cerveau lui interdisant d’aller dans ce café avec cet inconnu, elle accepta. C’est vrai, après tout, avec tous les faits divers dans les journaux, c’était plutôt risquée d’accepter, mais Siofra sans savoir pourquoi se sentait en sécurité avec ce garçon qui semblait avoir son âge. Assit sur une banquette, ils venaient de commandé deux boissons chaudes « Tenez les amoureux ! » Siofra se contenta d’exploser de rire, pendant que son interlocuteur expliqua à la serveuse qu’ils n’étaient pas ensemble, comme si il était gêné qu’on puisse l’imaginer avec la blondinette. « Je m’appelle Kelan, je viens d’arriver en ville ! » Elle tendit sa tasse vers la sienne comme pour trinqué. « Tout s’explique alors ! Tu seras qu’à cette heure, y’as jamais personne dans les rues. » Répondis simplement la nouvelle blonde, tout sourire. Avant de porter sa tasse à ses lèvres. « Siofra, enchantée Kelan ! »

« Non, ont peut pas faire ça ! T’es fou Kelan ! » Kelan et Siofra marchaient dans le parc. Le jeune homme venait de lui proposer de sortir dans un club, ils avaient seize ans, bien trop jeunes pour entrer dans n’importe quel club qui vend de l’alcool. « Mais si, ça va être marrant et puis regarde, ils laissent entrer tout le monde, même les pouffiasses de terminale ! Elles non plus n’ont pas l’âge ! » « T’es chiant ! » La jeune fille se laissa embarquer. Depuis qu’elle connaissait Kelan, elle faisait les 400 coups avec lui, ils séchaient les cours. Ses parents n’étaient jamais là à cause de leurs missions, les jumelles trop occupées avec son école pour demander la moindre nouvelle, quand à Kieran, il venait de se fiancée, et ne voyait que sa future femme. La soirée se passa très bien. Du coup, tous les samedis, les deux jeunes allaient dans ce club. Tout le monde croyait qu’ils sortaient ensemble et eux, ça les faisait rire... Malgré les rappels à l’ordre de sa grand-mère et punitions, Siofra était en pleine crise d’adolescence et aimait défier sa grand-mère sachant qu’elle ne pouvait rien faire contre elle, même si elle prévenait ses parents, a des milliers de kilomètres ils n’avaient aucun contrôle sur elle. Ce soir-là, Kelan et Siofra avaient décidé, de sortir une nouvelle fois dans un parc pour changer, avant de sortir en boite. Mais suite à une plainte des voisins, les deux jeunes furent embarqué par la police et emmener au poste. Lorsque sa grand-mère était venu la cherché, elle avait pu lire la déception dans ses yeux, et c’était tout sauf ça qu’elle voulait. Le trajet en voiture fus long et silencieux, malgré les excuses de la jeune fille « Mamy, je te jure je suis désolée, je ne pensais pas… » « Justement, tu penses à rien en ce moment, je ne sais pas ce qui t’arrive, mais il va falloir te calmer… » && La, c’était le trou noir, Siofra se réveilla sur le tarmac avec des lumières bleues qui l’encerclèrent un tas de personnes en uniforme bleu s’agitaient, elle avait juste mal à ma tête « Mamyyy ! » Ses yeux, malgré la fatigue et le choc se posèrent sur le corps de sa grand-mère qui se faisait réanimer par deux ambulanciers avant de la faire monter dans l’ambulance, un camion les feux allumer, et la voiture dans laquelle elle se trouvait quelques minutes auparavant embouti sur tout le devant, il n’en fallu pas plus pour comprendre ce qu’il s’était passé et des larmes s’échappèrent des yeux de la jeune fille, elle se débattait comme elle pouvait, voulant vérifier si c’était bien sa grand-mère dans cette ambulance. Elle avait mal de partout, et elle criait, elle fut plaquée au sol par deux forte mains « Tout va bien se passé, on va s’occupé de toi ma puce ! » Ses mots étaient sortis d’une voix que Siofra ne connaissait pas. Le lendemain, elle se réveilla dans une chambre blanche avec une affreuse douleur au genou et à la poitrine. D’après les médecins, Siofra était chanceuse de n’avoir eu qu’une jambe cassé et quelques côtes fêlées, son genou était un peu abîmé, mais après une opération, elle pourrait reprendre une vie normale tout en limitant le sport et éviter de s’appuyer de trop sur son genou blessé. Durant l'intervention, ils avaient aussi remarqué qu'elle avait un poumon perforé, mais rien d'irréparable. Sa grand-mère avait été placée dans un coma artificiel, et malgré l’accord des médecins pour qu’elle puisse sortir, elle avait désiré rester auprès de sa grand-mère même après son opération. Elle ne voulait pas rentrée seule chez elle. Ses parents, son frère et ses sœurs n’avaient même pas fait le déplacement. Un jour alors qu’elle racontait ce qu’elle avait mangé à la cafétéria quelqu’un frappa à la porte, elle ne prit pas la peine de s’arrêter « … Leurs gelée étaient horrible, c’était censé être à la vanille ça avaient plus le goût du … » Raclement de gorge « Excusez-moi vous êtes bien Abigail-Maureen Siofra O’Connor ?! » Siofra se retourna tout en regardant de haut en bas la femme qui venait de faire irruption dans la chambre de sa grand-mère. « L’hôpital m’a prévenu de votre situation, je suis assistante sociale et je suis là pour vous aider… Vous ne pouvez pas rester ici et campez dans la chambre de votre grand-mère… » La suite, elle ne l’avait pas compris, à ce moment-là, son meilleur ami, Kelan fis son apparition derrière cette assistante sociale « C’est bon mes parents sont d’accord, tu viens vivre à la maison ! » Sans avoir cherché midi à quatorze heures, la blonde se retrouva chez Kelan le soir même. Mais malgré les efforts de son meilleur ami et de sa famille pour qu’elle se sente chez elle, elle continuait à passer ses journées entre l’hôpital et la rééducation.
« C’est de ma faute Kelan, tu comprends pas ?! Tout est de ma faute ! » « Arrête tu sais que c’est faux ! C’est le camion… » « MAIS SI ELLE ETAIT PAS VENU ME CHERCHER A CAUSE DE NOTRE CONNERIE LE CAMION NE L’AURAIT PAS PERCUTE ! » Hurla-t-elle avant de claquer la porte de la chambre qu’elle occupait et de sortir loin de la maison de son ami. […] Siofra était en train de danser dans un club, après s’être disputé avec Kelan, elle était rentré chez elle, s’était changer et avait pris ses clés de voiture pour se rendre dans un club peu fréquentable de la ville voisine. Elle s’était fait offrir plus d’un verre et avait du mal à tenir sur ses deux jambes, cependant elle dansait sur une plateforme du club. Elle ne s’était jamais vu comme ça, et elle se choquait elle-même. On lui tira sur le bras pour la faire descendre de son piédestal et tandis qu’elle se débattait elle reconnut l’inconnu au son de sa voix ! « Arrête de faire ta pute, c’est tellement pas toi ! » Malgré sa vision quelque peu diminuer par l’alcool et la « clope », ainsi que son manque visible de prononciation elle réussit à articuler « Quoi ça te plait pas Kelan, c’est pourtant comme ça que les mecs mate toute les meufs ! » Sa réplique sèche surprit Kelan qui l’emmena dans sa voiture pour la ramener chez elle. […] C’est avec un mal de crâne affreux et aucuns souvenirs de la veille que Siofra se réveilla dans son lit, chez elle. Elle avait mal, mais elle n’aurait pas su dire pourquoi et à cause de quoi elle avait cette douleur. C’est uniquement lorsqu’elle se rendit dans la salle de bain, vêtue de son drap qu’elle comprit, elle était nue, avec aucun souvenir de s’être déshabillé, et une tache de sang ornait les draps sur lesquels elle avait dormit. Ses mains cherchèrent son téléphone portable dans les vêtements étendu au sol, et ses doigts composèrent automatiquement le numéro de son meilleur ami. Elle aurait pu le composer les yeux fermés. Mais contrairement à ce qu'elle s'attendait lors des premières sonneries un téléphone vibra sur la table de chevet de sa chambre. Elle prit la décision d'aller jeter un œil et ce fut son numéro qui s'afficha sur l'écran, c'est à ce moment-là que ses pieds décidèrent de ne plus la porter. Elle se mis à fouiller dans le cellulaire pour trouver une quelconque preuve qui lui prouverait par A + B que c'était un oubli de son meilleur ami la veille lorsqu'il l'avait raccompagné mais lorsque la blondinette arriva au photos elle remercia Dieu de s'être assise quelques secondes auparavant. Il y avait une vidéo, en appuyant sur "Play" elle n'aurait jamais cru son meilleur ami capable de la laisser hurler et la laisser supplier de la laisser tranquille, pourtant c'est les images qui défilait devant les yeux de Siofra « J'vois que tu es déjà réveillé ! » Elle sursauta au son de la voix de Kelan, les yeux toujours embrumer de larmes, lorsque celui-ci se rapprocha d'elle et remarqua le téléphone qu'elle tenait entre les mains, son expression changea « So, ce n’est pas ce que tu crois... » « T'as pas trouvé mieux comme défense ?! » Lâcha-t-elle au bord de l'explosion avant d'aller s'enfermer dans la salle de bain, « So, s'te plait ! » Suppliait son ami avant qu'elle n'allume la douche et s'y glisse, elle ne sait pas combien de temps elle y resta mais elle avait vidé le ballon d'eau chaude. En sortant son meilleur ami était toujours adosser au mur de la chambre en face de sa salle d'eau. « So, j'avais bu, je t'en prie. Je t'aime, crois-moi ! » Les larmes toujours au bord des yeux, elle prit son sac à main avant de partir en courant dans la ville, elle ne savait pas où elle allait allé, mais elle devait quitter Doolin au plus vite. Elle se retrouva à la gare en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les yeux rougit par les larmes, son téléphone n'arrêtait pas de sonner, elle laissait sa messagerie faire le travail. [...] Londres, elle avait atterrit à Londres quelques heures après son départ de chez elle. Son téléphone affichait 53 appels manqués, tous de la même personne, elle composa un numéro et attendit qu'on réponde « Allo ?! » « Kieran, je suis à Heathrow, tu peux venir me chercher s'il te plait ?! »
Elle avait décidé de ne plus mettre les pieds a Doolin lorsqu'elle avait pris l'avion, à présent elle cherchait un appartement parce que celui de son frère était trop petit, que tout le monde se marchait sur les pieds et qu’il avait décidé de lui payer un appartement en location et en colocation, en plus les cours reprenaient dans trois jours et elle arrivait en cours d’année en seconde. Siofra était arrivé sans valise et avait inquiété son frère et sa fiancée. Aucun des deux ne savait pourquoi Siofra était arrivé en catastrophe à Londres, elle se contentait de répondre que c'était une assistante sociale qui l'avait envoyé là et qu'elle pensait qu’elle les avait prévenus. La fiancée de son frère l'emmenais souvent faire du shopping les après-midi, pour lui permettre de faire une garde-robe digne d'une fille selon elle. « Siofra, je suis sûre que tu es sublime dans cette robe.» Elle avait raison, en se regardant dans le miroir elle se sentait belle, et féminine. Elle n’avait pas l’habitude de s’habiller ainsi, mais elle voyait sa cicatrice au genou encore bien trop visible pour elle. « Avec une paire de talon tu seras encore plus belle ! » « C’est gentil, mais c’est trop court, je ne peux pas porter ça ! » Elle rendit la robe sans être sorti de la cabine. « Ma chérie, il va falloir que tu vive avec cette cicatrice, tôt ou tard ! » La fiancée de son frère était adorable avec elle, malgré l’humeur médiocre de la blonde. « Je ne suis pas prête à me faire dévisagée par tout le monde, je viens d’arriver, je n’ai pas envie d’être déjà l’élément de discussion. » Elle savait ce que c’était, elle avait été dans toutes les rumeurs possible lorsqu’elle était avec Kelan à Doolin, elle s’était sentit pointé du doigt tellement de fois qu’elle prenait se déménagement comme une deuxième chance qu’elle ne voulait pas ratée. [...] Première journée dans son nouveau lycée à Lighfield. Siofra s’était fait plutôt discrète, évitant de parler, et répétant son speech lorsque les professeurs lui demandaient de se présenter. Le seul cours qui lui plaisait pour le moment, c’était l’anglais. Elle avait déjà entendu certaines pimbêches parler sur elle dès qu’elle avait le dos tourné, mais elle s’en fichait elle allait simplement passer la journée en cours. « Vous donnerez à Siofra les cours déjà fait pour qu’elle rattrape son retard, et qu’elle arrive à suivre. » C’était sa prof principale qui avait demandé à l’une de ses camarades de classe. A la fin des cours, la jeune fille avait passé les cours à la nouvelle. « Si tu veux, demain je passe te chercher et je resterais avec toi pour te faire visité et tout. » Elle souriait, elle avait l’air sympa. « D’accord, merci ! A demain alors. » Bilan plutôt catastrophique pour la première matinée, mais plutôt positif pour l’après-midi.
« Oui, bonjour, vous êtes bien Micah ?! … Je suis intéressé par votre colocation, c’est toujours dispo ?! » « Emménagez quand vous voulez ! A bientôt » Eh merde, la jeune fille avait oublié de se présenter, elle venait de tombé sur une annonce sur le tableau d’affichage de son lycée, c’était une occasion en or, et son frère serait ravi ! Enfin là, il stressait juste affreusement parce qu’il ne connaissait rien du jeune homme qui allait héberger sa sœur en colocation, en plus c’était un homme, il se faisait déjà des films. Quelques jours plus tard, elle toqua à la porte de l’appartement, son frère sur les talons, lorsque la porte s’ouvrit sur un jeune blondinet, le stress de son frère augmenta, sachant que ce dernier était vêtu d’un simple short ayant oublié de passé par la case t-shirt avant « Je suis Siofra, j’ai téléphoné il y a trois jours » « Ouais, entre et installe toi comme chez toi ! » La jeune fille était surprise et gêner de se présenter dans ses conditions sachant qu’elle portait sa valise. Elle avait l'impression de l'avoir dérangé « Micah j'y vais je vais être en retard ! » La fille sortait d'une pièce de l'appartement enfilant ses chaussures en avançant sans porter un regard à Siofra et son frère. « Ouais, barre-toi ! » Micah n'avait pas lâché des yeux la blondinette à la pointe des cheveux rose qui se trouvait sur le pas de sa porte « C'est la porte du fond ! » Lança-t-il en désignant une porte dans le fond du couloir. Elle ne paraissait quand même pas rassurer, mise à part qu'il devait avoir tout au plus 18 ans, elle venant d’en avoir 17, la différence n’était pas énorme, ils se trouveraient sûrement un tas de point commun. « So, je n’ai pas confiance en ce gars, on trouvera un autre appart' ! » « Kieran, arrête ! On ne tient plus chez toi, ça va bien se passer ! » « Je m'inquiète pour toi, tu peux comprendre ?! » « Je comprends, mais ça va aller ! » Elle mentait, elle n'avait pas eu l'impression d'être la bienvenue ici, mais elle allait rester quand même elle n'était pas obliger de rester dans la même pièce que son colocataire après tout.

Une nouvelle fois, son colocataire avait ramené une fille et une nouvelle fois, Siofra n’avait presque rien dormis, les joies de la colocation disait-il. && le respect il en fait quoi ?! La blondinette attendait son colocataire de pieds ferme lorsqu’il rentra des cours ce jour-là. Cela faisait à peine trois mois qu’elle habitait ici, il avait eu sa rentré aujourd’hui, elle l’aurait le lendemain, allez savoir la logique des lycées de anglais ?! Lorsque Micah rentra, il était quelque peu éméché, ou stone et il n’était pas seul, il était accompagné d'autre garçons, il était vingt heures et elle voyait déjà le tableau d’ici. Elle détestait s’afficher mais, là elle n’aurait pas le choix ! « Micah, je peux te parler en privé s’te plaît ! » Lança-t-elle de la cuisine, elle entendait les commentaires de ces amis, qui n’allait pas lui plaire ! « Tu ne comptes pas les faire rester toute la nuit ?! J’ai besoin de sommeil, j’ai ma rentrée demain ! » « Ça va, tu as eu toute la nuit dernière pour te dormir, on ne devrait pas être gênant ! » Il se fiche d’elle, ou il le fait exprès ?! « Pardon ?! Tu déconne la ?! Tu as baisé ta pute toute la nuit, tu crois que j’ai pu dormir en l’entendant hurler ?! » Siofra avait haussé la voix. Mais elle avait utilisé un ton qui ressemblait trop à de la jalousie selon elle, elle allait devoir changé de tactique. Vu qu’elle n’était pas du tout jalouse de Micah et de toutes ses conquêtes. En haussant le ton, elle avait créé le silence dans la pièce d’à côté, à ce moment-là, le blond se rapprochais d’elle caressant sa joue « Jalouse peut-être ?! Tu veux que je … » Siofra vira sa main de sa joue d’un geste brusque. Elle n'avait pas été touché depuis cette fameuse nuit par un autre garçon que son frère, et elle ne le supportait pas. A ce moment là, sa respiration se coupa net, elle ne supportait plus être touchée de la sorte. « Arrête de croire au père Noël ! Ce n’est pas prêt d’arrivé ce jour-là ! » Elle avait essayé de paraître assurer, mais elle sentait sa voix trembler et ses yeux s'embrumer au souvenir de cette nuit. Des rires retentirent dans la pièce d’à côté et Siofra décida de prendre la direction de sa chambre, mais avant de fermer sa porte elle revient dans le salon « J’vous préviens, si j’ai à me lever une fois que je serais couchée, je vous vire ! » Suite à ses mots, elle finit par retourné dans sa chambre et s'était effondrer en larmes en repensant à Doolin, à sa grand-mère et à son ancien meilleur ami, qui n'avait pas cessé de la joindre depuis trois mois.

Sur la table de la cuisine résonnait le vibreur de son téléphone, la sonnerie qui suivit lui donna l’indication de son interlocuteur. « Tu m’explique pourquoi tu réponds jamais quand c’est cette sonnerie ?! » Demandait la voix de Micah dans la cuisine. Voix qu’elle ignora tout en continuant sa fiche de révision. « Non c’est son colocataire… » A l’entente de ses mots, Siofra lança son ordinateur sur le canapé et courra jusqu’à la cuisine pour trouver Micah au téléphone avec Kelan, son téléphone à elle. L’air que respirait la jeune fille se faisait de plus en plus rare. Elle n’aurait jamais cru qu’il aurait été capable de faire ça ! « Je crois que y’as une raison si elle ne répond pas à chaque fois que tu l’appel, tu ne crois pas toi ?! » « Micah raccroche le téléphone, s’il te plait ! » Elle suppliait son colocataire de faire pour une fois ce qu’elle voulait. Il lui tendit le téléphone et dit « Il a vraiment envie de te parler ! » « && bah pas moi ! » Lança t’elle assez fort pour que Kelan l’entende à l’autre bout du fil et raccrocha. Elle garda son téléphone et parti dans sa chambre en claquant la porte sans oublier au passage d’hurler et de traiter de tous les noms son colocataire.
Aujourd'hui, Siofra avait reçu un message, et elle allait finir par aller squatter l'appartement d'Albane. Une fois prête elle passa par la chambre de son colocataire « Micah, j'vais chez Albane » Pour simple réponse, elle avait eu le droit à un grognement, ce mec est un Cro-Magnon le matin, enfin le matin, il était presque midi, voire plus. Impossible ! Elle se demandait comment ils avaient réussi à vivre ensemble et à se supporter depuis tout ce temps ?! Elle avait passé une journée à faire du shopping, elle était crever, son genou se faisait sentir, mais elle s'en fichait, cela faisait un moment qu’elle n’écoutait plus la douleur....
En rentrant, Siofra avait trouvé l’appartement sens dessus dessous, bouteille d’alcool et reste de joins dans plusieurs cendrier de fortune. Elle se lassait de voir cette scène régulièrement, mais elle en avait marre de faire la guerre à son colocataire, elle était juste passé déposer les sacs qu’elle avait acheté dans la journée et retourna dans la voiture qui l’attendait, elle avait décidé avec ses amies d’allé en boite et prendre du bon temps. La soirée se passait sans encombre jusqu’à ce qu’un garçon commence à la collé de trop, malgré les cinq années passées, elle ne supportait pas qu’on la touche de la sorte. Après avoir été plusieurs fois clair avec l’étranger, celui-ci continuait ses avances, et elle n’avait qu’une envie prendre la fuite, ce qu’elle fit, même s’il la rattrapa facilement. « J’crois qu’elle ne veut pas mec, t’es aveugle ou tu le fais exprès ?! » La voix de Micah surplomba la musique qu’elle entendait jusqu’à présent, elle ne l’avait pas vu arriver. « Tu devrais surveiller ta meuf et lui interdire de sortir habiller comme une pute ! » Siofra avait rejoint ses amies en suivant la scène, elle avait l’impression de revivre une scène qui avait eu lieu trois ans plus tôt. C’était la première fois qu’elle remettait une jupe après l’accident car elle avait trouvé des collants assez sombres pour cacher sa cicatrice. « J’me sens pas bien les filles ! J’rentre ! » Elle avait vu Micah s’avancer vers elle inquiet, elle ne l’avait jamais vu avec ce regard. Kelan lui avait lancé le même regard la dernière fois qu’elle l’avait vu « Siofra attend ! » Hurla-t-il avant qu’elle quitte la boite.